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Tentative de décryptage poétique d'un corps.
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1 mars 2016

Surprise et chocolats d'art

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Pour les flâneurs parisiens et les vagabondeurs de toujours en proie à la frénétique obsession des lieux d'art et de tableaux, ou bien d'une simple promenade au coeur du quartier de la Nouvelle Athènes (9e), l'occasion est toujours bonne pour aller faire un tour du côté du Musée Gustave Moreau.

Monter un étage de cette maison du XIXe est comme ouvrir un chocolat surprise au parfum praline, noisette et coeur fondant caramel: le délirant délice de la projection d'esprit! Ainsi je me suis récemment aventurée dans la demeure de feu Mr Moreau avec peu d'attentes, sinon celle de déambuler sur les lieux qui ont accueilli le fameux peintre; et quel est pas le choc en arrivant aux étages supérieurs! Hyperihnalation de par nos voies dilettantistes! "Emanations, explosions. Un génie"... comme dirait Rimbaud. Merveille de l'espace, splendeur de la chambrée, désir de sketcherie intempestive (art de sketcher, ou faire des sketches, c'est-à-dire (en anglais) réaliser des croquis ou des esquisses (vocab. monté de toute pièce par l'auteur de ce blog, NDLR)).

A bon entendeur, va donc saluer bien bas la Maison Moreau, elle te le rendra richement en plaisir des yeux et de l'esprit artistique.

Musée Gustave Moreau

Très tôt, il semble que Gustave Moreau se soit posé la question du sort de son œuvre. En 1862, encore inconnu, il note cette réflexion au bas d'un croquis : "Ce soir 24 décembre 1862. Je pense à ma mort et au sort de mes pauvres petits travaux et de toutes ces compositions que je prends la peine de réunir.

http://musee-moreau.fr

 

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